Une évasion incroyable : Walter Perez Caruso s’enfuit après 6 ans de détention pour Wilfer Fernando Ordonnez
EN BREF
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L’histoire de Walter Perez Caruso, un baron de la drogue, ressemble à un scénario de film. En 2016, son évasion spectaculaire du CHU de la Martinique, orchestrée par un commando lourdement armé, avait marqué les esprits. Aujourd’hui, le tribunal judiciaire de Fort-de-France vient de rendre son verdict dans le procès de Wilfer Fernando Ordonnez, un Colombien de 47 ans accusé d’avoir participé à cette fuite audacieuse. Si la justice l’a relaxé pour les violences sur agents pénitentiaires, elle l’a tout de même condamné à 6 ans de prison ferme pour association de malfaiteurs. Une affaire qui continue de fasciner par son côté rocambolesque.

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Le tribunal judiciaire de Fort-de-France a rendu un verdict contrasté dans l’affaire de l’évasion spectaculaire du baron de la drogue Walter Perez Caruso en 2016. Wilfer Fernando Ordonnez, un ressortissant colombien jugé pour son implication, a été condamné à 6 ans de prison ferme pour association de malfaiteurs, mais relaxé des charges de violence armée. Une décision qui relance le mystère autour de cette affaire retentissante.
Un procès aux verdicts contrastés
Mercredi 16 avril 2025, après des heures de délibération, le tribunal a prononcé son jugement dans cette affaire qui défraye la chronique depuis près de neuf ans. Wilfer Fernando Ordonnez, 47 ans, a été reconnu coupable d’association de malfaiteurs, mais la justice n’a pu prouver sa présence physique lors de l’évasion au CHU de Martinique.
Immédiatement après l’annonce du verdict, l’accusé a été reconduit au centre pénitentiaire de Ducos, où il purgera sa peine de six ans. Son avocat a toutefois annoncé son intention de faire appel, estimant que les preuves étaient insuffisantes pour maintenir cette condamnation.
L’évasion spectaculaire de 2016
Un commando lourdement armé à l’hôpital
L’affaire remonte à 2016, lorsque Walter Perez Caruso, important trafiquant lié à un cartel sud-américain, s’est évadé lors d’une visite médicale au CHUM. Un commando lourdement armé avait fait irruption dans l’enceinte hospitalière, mettant en joue plusieurs agents pénitentiaires avec des armes de guerre.
Cette évasion, digne des plus grands films d’action, avait marqué les esprits par son audace et son organisation militaire. Pourtant, comme le souligne France TV Info, la justice n’a pu établir la participation directe d’Ordonnez à cette opération.
Un baron de la drogue toujours en fuite
Neuf ans après les faits, Walter Perez Caruso reste introuvable, comme le rapporte un article récent. Cette disparition ajoute une dimension mystérieuse à l’affaire, alors que les autorités continuent leurs investigations pour retrouver le fugitif et son réseau.
L’évasion de Caruso rappelle que même les systèmes pénitentiaires les plus sécurisés peuvent être vulnérables face à des organisations criminelles bien structurées. Un sujet qui fait écho aux récentes innovations technologiques visant à renforcer la sécurité dans les prisons.
La défense maintient l’innocence de son client
L’avocat d’Ordonnez a immédiatement annoncé son intention de faire appel, estimant que les preuves matérielles manquaient pour confirmer la participation de son client à l’évasion. « Mon client reconnaît certaines fréquentations, mais nie catégoriquement avoir participé à cette opération », a-t-il déclaré à la presse.
Cette affaire complexe continue de soulever des questions sur les méthodes des cartels internationaux et leur capacité à opérer sur le territoire français. Elle rappelle aussi que derrière chaque fait divers spectaculaire se cachent des destins individuels, comme celui d’Ordonnez, dont la vie bascule à cause d’une présomption de culpabilité.
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Comparatif des faits et jugements
Éléments clés | Détails |
---|---|
Évasion | Walter Perez Caruso libéré par un commando armé au CHU Martinique en 2016 |
Accusé | Wilfer Fernando Ordonnez, Colombien de 47 ans |
Condamnation | 6 ans ferme pour association de malfaiteurs |
Relaxe partielle | Violences avec arme non prouvées |
Preuves manquantes | Présence physique non établie lors de l’évasion |
Appel | Décision contestée par la défense |
Détention | Maintien en prison à Ducos |

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Une évasion incroyable : Walter Perez Caruso s’enfuit après 6 ans de détention
Le tribunal judiciaire de Fort-de-France a rendu un verdict contrasté dans le procès de Wilfer Fernando Ordonnez, impliqué dans l’évasion spectaculaire du baron de la drogue Walter Perez Caruso en 2016. Condamné à 6 ans de prison ferme pour association de malfaiteurs, il a cependant été relaxé des chefs de violence avec arme, faute de preuves suffisantes. Retour sur cette affaire qui a marqué la Martinique.
Un verdict en demi-teinte
Mercredi 16 avril 2025, le tribunal a prononcé sa décision après des heures de délibération. Wilfer Fernando Ordonnez, ressortissant colombien de 47 ans, a écopé d’une peine de 6 ans de détention ferme pour son rôle dans l’évasion de Walter Perez Caruso. Cependant, la justice n’a pas pu établir sa présence physique lors de l’assaut, ce qui a conduit à sa relaxe partielle.
Dès l’annonce du jugement, l’accusé a été reconduit au centre pénitentiaire de Ducos. Son avocat a immédiatement fait savoir qu’il comptait faire appel, estimant que les preuves étaient insuffisantes pour maintenir la condamnation.
L’évasion spectaculaire de 2016
Il y a près de 9 ans, Walter Perez Caruso, un trafiquant de drogue notoire membre d’un cartel sud-américain, profitait d’une visite médicale au CHU de la Martinique pour s’évader. Un commando lourdement armé avait fait irruption dans l’enceinte de l’hôpital, mettant en joue plusieurs agents pénitentiaires avec des armes de guerre.
Cette évasion, digne d’un scénario de film, avait choqué l’île et mobilisé les forces de l’ordre pendant des semaines. L’implication de Wilfer Fernando Ordonnez dans cette opération avait rapidement été suspectée, mais les preuves tangibles manquaient pour l’incriminer sur tous les chefs d’accusation.
Les limites de l’enquête
Le procès a mis en lumière les difficultés rencontrées par les enquêteurs pour reconstituer les faits. Si la participation de l’accusé à une association de malfaiteurs a pu être démontrée, sa présence lors de l’assaut n’a pas été formellement établie. Cette absence de preuve directe a pesé dans la décision finale du tribunal.
Les témoignages des agents présents ce jour-là se sont avérés contradictoires, et aucune image de surveillance n’a permis d’identifier clairement Ordonnez parmi les membres du commando. Cette incertitude a joué en sa faveur, limitant ainsi les charges retenues contre lui.
Une affaire qui relance le débat sur la sécurité
Cet épisode judiciaire ravive les questions sur la sécurité des transferts de détenus et la lutte contre les réseaux criminels organisés. L’évasion de Walter Perez Caruso avait déjà conduit à un renforcement des protocoles, mais ce verdict montre que certaines zones d’ombre persistent.
Les autorités martiniquaises restent vigilantes face à ce type de menace, conscientes que les cartels internationaux continuent d’opérer avec des méthodes de plus en plus audacieuses. L’affaire Ordonnez sert de rappel : la lutte contre le crime organisé demande une coopération renforcée et des moyens adaptés.
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FAQ sur l’évasion spectaculaire de Walter Perez Caruso
Qui est Walter Perez Caruso ? Walter Perez Caruso est un baron de la drogue membre d’un cartel sud-américain, qui s’est évadé lors d’une visite médicale au CHU de Martinique en 2016.
Quel rôle a joué Wilfer Fernando Ordonnez ? Wilfer Fernando Ordonnez, un ressortissant colombien de 47 ans, a été jugé pour son implication présumée dans cette évasion. Il a finalement été condamné à 6 ans de prison ferme pour association de malfaiteurs.
Pourquoi Ordonnez a-t-il été relaxé sur certains chefs d’accusation ? Le tribunal n’a pas pu prouver sa présence physique lors de l’évasion, ce qui a conduit à sa relaxe des chefs de violence avec arme sur des agents pénitentiaires.
Comment s’est déroulée l’évasion ? Un commando lourdement armé a fait irruption au CHU de Martinique, utilisant des armes de guerre et fusils automatiques pour libérer Caruso alors qu’il était sous surveillance pénitentiaire.
Quelle est la suite judiciaire ? L’avocat de Wilfer Fernando Ordonnez a annoncé son intention de faire appel du jugement rendu par le tribunal de Fort-de-France.